Mercredi 28 mai 2008 à 15:42


MARGUERITE_ [...] Il arrive que l'on fasse un rêve. On s'y prend, on y croit, on l'aime. Le matin, en ouvrant les yeux, deux mondes s'entremêlent encore. Les visages de la nuit s'estompent dans la clarté. On voudrait se souvenir, on voudrait les retenir. Ils glissent entre vos mains, la réalité brutale du jour les rejette. De quoi ai-je rêvé se dit-on? Que se passait-il? Qui embrassais-je? Qui aimais-je? Qu'est-ce que je disais et que me disait-on? On se retrouve avec le regret imprécis de toutes ces choses qui furent ou semblaient avoir été. On ne sait plus ce qu'il y avait eu autour de soi. On ne sait plus.

Le Roi se meurt, Eugène Ionesco .

Lundi 26 mai 2008 à 18:23


Maintenant, reste plus qu'à attendre, à voir jusqu'où on ira. Où tout ça mènera.

Vendredi 9 mai 2008 à 20:59

 




J'aime ma vie en c'moment .

Lundi 28 avril 2008 à 11:19


    Je voudrais me souvenir de ces heures jusqu'à la fin. J'voudrais pouvoir me remémorer chaque seconde et chaque geste. Sentir son souffle dans ma nuque. Sa peau contre la mienne. Me rappeler sa façon de parcourir mon corps. Et dire que je n'entends déjà plus son ronflement si singulier. Cette nuit, je me suis réveillée en croyant sentir sa main sur mon ventre. J'ai cru reconnaître ses mains sur mes hanches, puis me parcourant le dos. Mais non.
    J'ai l'image de son départ. J'ai aussi celle du moment où il ôtait sa chaîne. Mes vêtements. Les siens. J'ai en tête ses deux petites phrases ridicules qui m'ont pourtant faites sourire. Puis la dernière que je ne voulais pas voir venir Je ne saisis toujours pas. Pourquoi. Comment ces gestes, ces petites attentions qui font tout, alors qu'il n'y avait rien?
    Je voudrais comprendre d'où vient le problème. Et quel est-il. Qu'est-ce qui fait qu'on ne me veut que pour une heure ou deux. Qu'est-ce qu'on m'a fait, qu'est-ce qu'il m'est arrivé dans le passé pour que, même dans ces moments-là, et surtout dans ces moments-là, j'ai cette crainte de me faire jeter? A chaque instant, le doute, la peur. Je me cache parce que j'ai peur, je mesure mes gestes, mes mots. Comment en suis-je arrivée là ...


 J'ai l'impression qu'un éléphant a passé la nuit sur mon corps, j'me sens tout plat j'me sens tout moaaooort

Bon, faut pas croire, je vais bien. J'ai envie d'écrire, alors je fais avec ce que j'ai sous la main ...
:)

Lundi 21 avril 2008 à 22:06


On décuve & on change de point de vue.

Dimanche 20 avril 2008 à 18:45


    […] Tout est lutte, tout est défi, le monde se divise entre bouffeurs de vie et impotents qui passent leur temps à soigner leurs petits ulcères de l'âme. […] C'est pas un faiseur, Pablo, disait ma grand-mère qui l'aimait beaucoup. Il ne pose pas, il joue, et jouer, c'est encore ce que disait ma grand-mère, c'est très exactement le contraire de poser. Il fonce, tête baissée. Il est comme un taureau qu'il faut parfois divertir de sa cible, parce que, parfois, sa cible c'est le mur. Ca me plait aussi, ça, en lui, ce côté corrida perpétuelle, taureau et torero en une personne, il n'a peur ni de lui, ni de la vie, ni des autres, ni de se faire mal, ni de tout ce qui m'empêche, moi, d'avancer. Avec lui, l'avenir c'est maintenant. Ce qui compte, c'est la course, c'est ce qu'il dit toujours : ce qui empoisonne l'existence, c'est de trop penser à la ligne d'arrivée, on aura bien le temps d'y penser après, quand on aura perdu, ou quand on ne pourra plus courir.
    J'adore courir avec lui. Il a l'énergie de ceux qui savent que le temps est compté mais qui n'en font pas non plus toute une histoire. Il court sur les battements du cœur, mais un cœur qui change de rythme tout le temps, sans s'annoncer, par surprise. Je n'aime pas trop les surprises, en général. Je préfère les habitudes. Mais je m'adapte à ses surprises à lui. Je me fais à ses embardées. Pas le temps il dit, on n'a pas le temps d'avoir de la peine, pas le temps d'être triste ni d'avoir peur, le danger est passé, tu vois, on l'a échappé belle mais on est passés, on a juste le temps de s'aimer et de s'embrasser. En dormant il donne des coups de pied aux chats, il m'embrasse, il demande où on va où on va, le matin il a oublié ce qu'il a dit pendant la nuit, il est tout de suite combatif, il rit aux éclats, il se soucie immédiatement de moi, ça va ? tu veux tes lentilles ? et il se lève sans s'appesantir ni se retourner, ce n'est pas de la fuite, il n'y a rien à fuir, le passé on s'en fout, le passé n'a qu'à suivre, il suit. Je serai peut-être à bout de souffle avant lui, mais au moins j'aurai couru. C'est lui, maintenant, mon amphétamine. [...]

Rien de grave, Justine Lévy .

Dimanche 20 avril 2008 à 15:17

Je sais pas, je sais plus. Trop peu d'attention pendant trop longtemps, puis trop d'attention en trop peu de temps. Alcool, tabac & autres, c'est vrai. Je m'enivre, encore et encore. Je m'sens si bien maintenant. Il est là, m'attend, me questionne. Se rapproche et passe son bras autour de mes épaules. Fait des allusions mais nie en faire. Nie toute arrière pensée, alors que moi j'ai la tête remplie d'allusions. J'attends, où va-t-il. J'ai envie de le suivre, mais je n'sais pas pourquoi. J'ai rien à lui dire, mais peu importe. J'apprécie sa présence. J'ai besoin de douceur, de contacts. Ça bouillonne à l'intérieur. J'ai envie de succomber, mais je n'ose pas. Je n'pense plus qu'à ça, qu'à lui. Où est-il, que fait-il. Il dort. C'est bien, et maintenant ?! J'y vais, j'y vais pas. Je passe plusieurs fois. Il m'avait dit qu'il avait de la place pour deux. Non, je vais le réveiller. Il fait froid là-bas peut-être. Bon, tant pis. Je surveille de loin, je serais peut-être pas loin à son réveil. Non, il se réveille. Il démarre. Il s'en va. Et merde. Quelques sms. " sans allusion quelle qu'elle soit ". Oui, d'accord. Merde. T'es sûr ?! Rah .



J'viens seulement de comprendre/faire attention aux paroles, depuis l'temps ... =$

Lundi 14 avril 2008 à 22:02


Et tu voudrais que je m'ouvre, sans craindre de devenir faible et pathétique. Tu voudrais que j'essuie un nouvel échec ?! D'accord, mais pas maintenant. Je sais que je dois passer par ça pour avancer, mais laisse-moi encore stagner un peu. Pas encore. Pas si tôt. Je veux y arriver, c'est juste que pour l'instant, j'en suis incapable.

" Et puis je ne sais pas me faire aimer... Je n'ai pas de charisme, comme on dit. [...] Sur le plan du management, des ressources humaines, comme ils disent aussi, je suis une calamité. Une véritable calamité. "

Je l'aimais, Anna Gavalda .

Mardi 8 avril 2008 à 20:21


En fait, c'est vraiment ça. J'aime une image. Un homme qui n'existe que dans ma tête. Avec le corps et les mots d'un homme réel. Comprenne qui pourra.
J'ai l'impression d'avoir 14 ans là.

Lundi 7 avril 2008 à 19:23


 
    Je suis fatiguée d'être vide. Je les vois tous là, comme je les envie. J'aurais voulu aimer. Avoir les yeux qui pétillent et me voir dans les siens. Oui, j'aurais bien voulu.
   C'est la première fois qu'une simple photo me fait ça. Comme si tout ce que j'avais réussi à enfouir remontait en surface. Comme si en trois jours, je revenais un an et demi en arrière. Toutes nos conversations ressurgissent. Toute les images de lui, au lycée ou en dehors. Tous mes éclats de rire qu'il a su provoquer. Tout c'qu'il ne saura jamais.Et à côté de ça, toutes mes larmes qui ne sont plus rien. J'me souviens d'une fois, LA première fois que je lui ai parlé, la première chose que j'ai dite après, c'est qu'il avait les lèvres gercées. Déjà à ce moment-là, je regardais sa bouche. Ses yeux bleus aussi, mais surtout sa bouche. Et en regardant cette photo, je sens qu'à l'intérieur ça reprend vie, ça s'embrase. S'il était réellement là, à dormir devant moi, je n'aurais qu'une envie, qu'une chose à faire. Me glisser sous sa couette et le prendre dans mes bras. Le prendre dans mes bras et l'embrasser, encore et encore, l'embrasser comme si c'était l'unique chance de ma vie, l'embrasser à m'en couper le souffle. Le suivre  où il aurait voulu que j'aille. Jusqu'au bout de la nuit, de la terre ou quelque part entre les deux, mais le suivre. Faire un bout de chemin à ses côtés. Et l'aimer, j'aurais voulu l'aimer. Sans être repoussée. Sans avoir à passer des journées à m'imaginer ce que l'on aurait faire, ce que l'on aurait pu vivre. Construire. Partager. L'aimer et tout lui donner. Mon amour, mes tripes, ma vie. On aurait été à des dizaines et des dizaines de concert. J'aurais souffert de l'attendre ... pour le voir un weekend sur trois, et encore. J'aurais cru mourir pendant son long stage outre-manche. Mais on se serait retrouvés. On se serait toujours retrouvés. Vus. Parlés. Touchés.
   Vous savez, j'ai peur d'aimer une image. Peur de ne pas le connaître vraiment, ou qu'il ait changé. J'ai peur de le perdre encore plus, et de ne plus jamais le revoir. J'ai tellement peur qu'il se soit trompé parce que je suis arrivée trop tard dans sa vie. Le voir partir, mais ne jamais revenir ... .

Ecrit cette nuit 0h30. Cherchez pas d'allusions, ni de vérité.

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