Je suis fatiguée d'être vide. Je les vois tous là, comme je les envie. J'aurais voulu aimer. Avoir les yeux qui pétillent et me voir dans les siens. Oui, j'aurais bien voulu.
C'est la première fois qu'une simple photo me fait ça. Comme si tout ce que j'avais réussi à enfouir remontait en surface. Comme si en trois jours, je revenais un an et demi en arrière. Toutes nos conversations ressurgissent. Toute les images de lui, au lycée ou en dehors. Tous mes éclats de rire qu'il a su provoquer. Tout c'qu'il ne saura jamais.Et à côté de ça, toutes mes larmes qui ne sont plus rien. J'me souviens d'une fois, LA première fois que je lui ai parlé, la première chose que j'ai dite après, c'est qu'il avait les lèvres gercées. Déjà à ce moment-là, je regardais sa bouche. Ses yeux bleus aussi, mais surtout sa bouche. Et en regardant cette photo, je sens qu'à l'intérieur ça reprend vie, ça s'embrase. S'il était réellement là, à dormir devant moi, je n'aurais qu'une envie, qu'une chose à faire. Me glisser sous sa couette et le prendre dans mes bras. Le prendre dans mes bras et l'embrasser, encore et encore, l'embrasser comme si c'était l'unique chance de ma vie, l'embrasser à m'en couper le souffle. Le suivre où il aurait voulu que j'aille. Jusqu'au bout de la nuit, de la terre ou quelque part entre les deux, mais le suivre. Faire un bout de chemin à ses côtés. Et l'aimer, j'aurais voulu l'aimer. Sans être repoussée. Sans avoir à passer des journées à m'imaginer ce que l'on aurait faire, ce que l'on aurait pu vivre. Construire. Partager. L'aimer et tout lui donner. Mon amour, mes tripes, ma vie. On aurait été à des dizaines et des dizaines de concert. J'aurais souffert de l'attendre ... pour le voir un weekend sur trois, et encore. J'aurais cru mourir pendant son long stage outre-manche. Mais on se serait retrouvés. On se serait toujours retrouvés. Vus. Parlés. Touchés.
Vous savez, j'ai peur d'aimer une image. Peur de ne pas le connaître vraiment, ou qu'il ait changé. J'ai peur de le perdre encore plus, et de ne plus jamais le revoir. J'ai tellement peur qu'il se soit trompé parce que je suis arrivée trop tard dans sa vie. Le voir partir, mais ne jamais revenir ... .
C'est la première fois qu'une simple photo me fait ça. Comme si tout ce que j'avais réussi à enfouir remontait en surface. Comme si en trois jours, je revenais un an et demi en arrière. Toutes nos conversations ressurgissent. Toute les images de lui, au lycée ou en dehors. Tous mes éclats de rire qu'il a su provoquer. Tout c'qu'il ne saura jamais.Et à côté de ça, toutes mes larmes qui ne sont plus rien. J'me souviens d'une fois, LA première fois que je lui ai parlé, la première chose que j'ai dite après, c'est qu'il avait les lèvres gercées. Déjà à ce moment-là, je regardais sa bouche. Ses yeux bleus aussi, mais surtout sa bouche. Et en regardant cette photo, je sens qu'à l'intérieur ça reprend vie, ça s'embrase. S'il était réellement là, à dormir devant moi, je n'aurais qu'une envie, qu'une chose à faire. Me glisser sous sa couette et le prendre dans mes bras. Le prendre dans mes bras et l'embrasser, encore et encore, l'embrasser comme si c'était l'unique chance de ma vie, l'embrasser à m'en couper le souffle. Le suivre où il aurait voulu que j'aille. Jusqu'au bout de la nuit, de la terre ou quelque part entre les deux, mais le suivre. Faire un bout de chemin à ses côtés. Et l'aimer, j'aurais voulu l'aimer. Sans être repoussée. Sans avoir à passer des journées à m'imaginer ce que l'on aurait faire, ce que l'on aurait pu vivre. Construire. Partager. L'aimer et tout lui donner. Mon amour, mes tripes, ma vie. On aurait été à des dizaines et des dizaines de concert. J'aurais souffert de l'attendre ... pour le voir un weekend sur trois, et encore. J'aurais cru mourir pendant son long stage outre-manche. Mais on se serait retrouvés. On se serait toujours retrouvés. Vus. Parlés. Touchés.
Vous savez, j'ai peur d'aimer une image. Peur de ne pas le connaître vraiment, ou qu'il ait changé. J'ai peur de le perdre encore plus, et de ne plus jamais le revoir. J'ai tellement peur qu'il se soit trompé parce que je suis arrivée trop tard dans sa vie. Le voir partir, mais ne jamais revenir ... .
Ecrit cette nuit 0h30. Cherchez pas d'allusions, ni de vérité.
PS : sauf si tu ne veux pas me dire, hein :)