Jeudi 2 août 2007 à 1:29


" A la porte de son immeuble il s'approcha d'elle et l'accolade des joues glissa en effleurement de lèvres, et en battements de coeur. "

Où es-tu?, Marc Lévy .

Jeudi 2 août 2007 à 1:14

 13 août _

" Comme ils sont étranges ces jours où la joie de vivre est programmée dans les calendriers."

Où es-tu ?, Marc Lévy .

Jeudi 2 août 2007 à 1:12



Et plus rien ne semble avoir d'importance. On est tous assis, à chacun inconnus et pourtant compagnons de route pour quelques heures. A cette altitude, plus rien n'a d'importance. Le monde qui nous entoure, les nuages en dessous de nous, le soleil qui tape sur les hublots, et ce bruit, ce bruit sourd qui interdit toute communication. A cette altitude, où les passants sont indissociables, où les villes ne ressemblent qu'à un vaste quadrillage morne, on se croirait presque au dessus de tout. L'esprit vide et un environnement stérile. La solitude malgré la centaine d'âmes présentes. On oublie tout, le travail, les amis, l'argent. Tout est bien dérisoire à coté. Hier on s'accrochait avec un parent, et maintenant on assiste à cette unique et sublime vision que nous offre les cieux. Partis vers un même lieu, pour des motifs différents à un même moment. Rassemblés par le hasard, ou le Destin. Et il est bien vrai que nos sordides problèmes de coeur ne sont à rien à la vue de cette étendue de mers, de forêts, de villes. Notre planète maltraitée qui se bat pour survivre et nous permettre de continuer à vivre. Mais le temps passe vite, très vite, trop vite. De la même manière que l'écume apparait et disparait au fil les vagues, la Vie, nos vies ne sont qu'éphèmères. On s'éloigne peu à peu du port, on ne distingue plus très bien les lumières de la ville et nous voilà partis.



Jeudi 2 août 2007 à 0:54


" Qu'ils sont incompréhensibles les mortels agités par les passions ! "

Atala, Chateaubriand .

Mardi 31 juillet 2007 à 22:24


Tout semblait perdu d'avance. C'était sur le point de se finir, ou peut-être l'était-ce déjà. Et pourtant. Il a suffi de peu - une comptine printanière - pour la magie fasse une apparition. L'apparition inespérée dont chacun rêvait secrètement. Plus le temps filait et plus tout ça paraissait loin. Chaque pas nous en éloignait un peu plus mais ce jour-là, pour quelques instants, quelques minutes, nous avons réussi à l'attraper, à la saisir, cette insouciance, cette innocence perdue. Ca a commencé par la danse qui accompagnait la comptine. Une histoire de légumes en fête. Des rires qui résonnent dans toutes les bouches, et même des larmes qui montent. Des larmes de joie bien entendu. Et puis lassés de chanter, on part alors à la redécouverte d'un jeu enfantin. Un jeu périlleux et plus difficile qu'il n'y parait. Une histoire de chiffres et de soleil. On continue alors de rire. On perd mais peu importe. On tente d'avancer discrètement mais on ne l'est jamais en fait. Et quand nos ventres nous font mal d'avoir trop ri, on aperçoit alors un ballon. Pour la suite, il n'a suffit que de peu de choses encore une fois. Une complicité inattendue et totalement improvisée. Un gamin du port qui se joint à nous. On fait la ronde, comme si le reste du monde avait disparu momentanément. On lance la balle, la rattrape, la renvoie. Et toujours ces rires qui résonnent de plus en plus fort. Mais l'heure tourne. Il faut ranger le ballon et disperser la ronde. Plus qu'à garder ces instants en tête, gravés pour le plus longtemps qu'on peut, et faire durer la nostalgie, la nostalgie croissante de l'enfance perdue.

Le soleil se couchait. Le ferry arrivait. C'était ce port, sur l'ile de Santorin. 





<3 .

Vendredi 27 juillet 2007 à 19:50


Tout se bouscule. J'ai des tas de choses à dire mais ne sais par où commencer. C'était horrible tellement c'était bon. J'ai complètement craqué. Pleurer pendant une heure, même avec des pauses, c'est crevant. Et déchirant. Putain qu'est ce que j'les aimais ceux-là. J'voudrais vraiment croire que cette fois, ce n'est que le début. Que pour une fois, on tiendra les promesses et qu'on réalisera nos projets. J'voudrais y croire. Pour elle, pour moi aussi. La fin était nécessaire, mais pas pour nous. Pour le groupe, et ces gens hautains, puérils, blessants et répugnants. Mais pour nous non. Et ces animateurs extraordinaires. J'ai peut être eu plus d'affinités avec eux, c'est étrange. Eux aussi j'les aimais je crois. Et regardez, ça ne fait que quelques heures, et je parle déjà au passé. C'est triste, mais ça passera. Pourtant j'me sens bizarre. La fatigue, la nostalgie peut être déjà, et la tristesse. Le dégout de ces abrutis mais peu importe.
Ils me manquent déjà c'est atroce.


Jeudi 19 juillet 2007 à 1:03


Pour faire en sorte de respecter ce blog , j'ai respecté la continuité des titres..Je ne pense pas être à la hauteur de ton écriture et la mienne me semble superflue ici . .Je pars demain , je pense à toi peut etre plus que tu ne pense à moi , mais je le sais , c'est ton caractère et c'est pour ça que je t'apprécie autant. Ce que j'aime dans notre amitié , c'est notre liberté qu'on se laisse à chacune , le fait que l'on s'aime comme ça sans être dépendante l'une de l'autre. Et liberté est ton mot de passe invité .... alors je me lance, qu'est ce que la liberté ?  Liberté ... pouvoir sortir quand on veut , faire ce qu'on veut sans les parents sur le dos , sans contraintes , sans règles ? Liberté... de pouvoir penser ? sommes nous libres de vraiment penser ? sommes nous maître de nos pensées ? ou quelqu'un , un jour , vous a t il guidé ? sommes nous libres ? je ne le crois , je nous crois enchainés tous , quelque part , à quelque chose , quelqu'un , quelque idéal.


Mercredi 4 juillet 2007 à 21:43


Alfred de Musset a dit :

Pourquoi écrire alors qu'on est en train de rater sa vie ?


Mardi 3 juillet 2007 à 23:36


J'ai le moral qui s'installe sur une grande roue. Ca monte et ça descend. Et ça s'arrête jamais. Départ imminent. Qui m'fera énormément de bien qui plus est. J'ai besoin de voir les filles, mais je peux pas. Pas le temps, pas l'argent pour appeler, pas de moyen de transport avec tous ces kilomètres. J'ai besoin de leur parler, j'me sens plutôt mal. Pendant des mois j'ai réussi à tout controler, et là, un weekend trop fort en émotions et tout s'écroule. Et en plus de ça j'me trouve pitoyable. C'est toujours pareil, toujours les mêmes raisons. J'fais tout pour dépasser ce stade, m'en foutre royalement, me persuader, j'essaye de grandir, d'évoluer. J'croyais y être arrivée, on dirait que non finalement. Ca m'ronge et tout ce qui m'entoure fait durer la douleur. Ca n'apaise pas, ça n'amplifie pas, non. Ca continue simplement. Un mot, une chanson, une date. Tout et n'importe quoi. Une phrase dans Grey's Anatomy. Ce qui est très douloureux, c'est de vouloir ce qu'on ne peut avoir. C'est complètement stupide. Et je suis seule, et la solitude n'a jamais aidé. La solitude te renferme sur tes problèmes pathétiques. La paranoïa s'installe, tout ça nous obsède, et on replonge. Vendredi je quitte tout. Je change d'air, de pays, de paysages, de fréquentations. On met tout dans un coin, on enferme tout ça pour trois semaines, et on ne rouvre la boite maudite qu'au retour. En espèrant être passée à autre chose ...

Mardi 3 juillet 2007 à 19:17


 Singula de nobis anni praerdantur euntes .

| Horace |

Un à un, les années nous arrachent nos biens .


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