Dimanche 4 novembre 2007 à 19:06



La vie que nous menons n'a pas de sens. On se démène pour faire des études, puis on s'investit dans un travail. On en change éventuellement, ça nous occupe au moins. On se serre la ceinture pour économiser, réaliser des projets, investir dans des biens. On veut se mettre en couple, mais par pur égoïsme. Etre aimé gonfle le coeur. On croit se sentir mieux, être quelqu'un. Grosse erreur : nous ne sommes personne. Mais passons. Dans le fond, on vit. Sans avoir choisi au départ, donc on fait avec. On mange, on dort, on travaille. On fait la fête parfois, on voit des amis. On est content d'avoir des gens autour de soi, on croit être quelqu'un d'indispensable, ou tout moins d'unique. On fait trop souvent des enfants, pour avoir un rôle indiscutable. En étant parent, on devient quelqu'un pour notre progéniture. Certes.
On peut tout de même en venir à chercher un sens à tout ça. Nos tracas quotidiens ne concernent que nous-même. Les autres feront semblant d'en être préoccupés aussi, mais il n'en sera rien. Et qu'est ce qu'une famille qui se déchire pour plus de 6 milliards d'individus ? Un fait-divers, une histoire qu'on raconte au salon de coiffure.
Nos vies sont dépourvues de sens. On se préoccupe de notre petit bonheur, de notre satisfaction personnelle à vivre.
Tout ceci ne rime à rien.

Dimanche 4 novembre 2007 à 16:06


    Alors on reste là, pauvre génération, Sans but, sans pourquoi, mais dis-moi où est l'horizon ? Vivant ou sous la croix moi je sais qu'un jour, un jour on s'envolera. Non rien ne va changer, y'a plus rien à foutre ici qu'être désespérés.


Samedi 20 octobre 2007 à 21:20



La solitude, à la limite c'est gérable. Supportable. Là où ça l'est moins c'est la solitude dans la multitude. Vous savez je suppose, vous les connaissez tous et ils vous connaissent. Ils se parlent tous et rient. Tous, sauf vous. Juste à côté, ou au milieu d'eux, mais seul. Invisibile, insipide et transparent. Vous comptez mais pas trop non plus hein, faut pas exagérer. Ca fait tout sauf chaud au coeur mais on a vu pire hein alors on n'retiendra pas.
Parce qu'en dehors d'ce p'tit détail, c'était parfait.


Vendredi 12 octobre 2007 à 23:10



 
Elle mène une vie triste et sans intérêt. Elle ne peut s'empêcher d'observer les gens qui l'entourent, et d'en tirer les qualités et défauts. Elle se dit toujours qu'elle ne veut pas être comme ceci, mais plutôt comme ça. Alors elle fait ce qu'il faut pour ne pas être comme ceci, mais n'arrive pas souvent à être comme ça. Ce qu'elle voit autour d'elle, c'est de l'illusion, de l'immaturité, et de l'espoir. Et elle, elle n'aime pas l'espoir. L'espoir est une illusion, et la réalité te rappelle toujours  que tu as faux sur toute la ligne, et te fait chaque fois un peu plus mal. Après l'illusion, il y a la chute, la claque que tu te prends dans la gueule. L'immaturité, la niaiserie, l'amour même, ça vient d'un manque de volonté et d'une perte de contrôle des gens ordinaires. Le manque de rigueur, c'est mal. Elle a fait ce qu'il fallait, et ne regrette pas. Mais quand elle énonce sa situation, c'est plus fort qu'elle. Les larmes montent. Redescendent très vite car elle ne s'étend jamais sur ce sujet, et personne ne s'en aperçoit. Parfois, elle a l'impression qu'elle est en train de gacher sa jeunesse, et peut être même sa vie. Elle s'enfonce dans sa solitude pour ne pas être pathétique et faible. Etre un mur insensible et froid à toute sensation, c'est pratique mais ça ne rend pas votre vie heureuse. C'est plutôt triste à vivre tous les jours.
Mais elle a aussi cette impression étrange d'être schizophrène. Quand elle cotoie une blonde, une prune ou un poisson, elle dit n'importe quoi et fait des grimaces. Et on n'y voit que du feu. C'est celà qui est commode. Elle n'arrive pas à être vraie, du coup le masque qu'elle porte est insoupçonné.
La vérité, c'est qu'elle a peur de souffrir. Elle se protège comme elle peut, mais comme toujours elle apprend toute seule, et une fois encore, elle n'a pas les bonnes méthodes. Elle n'a connu que des échecs amoureux, d'ailleurs on pourrait même dire qu'elle n'a rien connu, et elle pense que sa vie continuera dans cette voie. Alors elle se voile la face. Ce n'est pas qu'elle n'y arrive pas, ou qu'elle ne trouve pas, non. Elle préfère se dire qu'elle n'en a pas besoin. C'est plus valorisant et ça rassure.


Samedi 29 septembre 2007 à 23:54


Incubus, c'est tiptop .


C'est même jouissif j'ai envie de dire. Enfin non, c'est Brandon Boyd qui est jouissif.


Vendredi 14 septembre 2007 à 20:01





" Mieux vaut être indifférente et digne, que malheureuse et pathétique. "

Hell, Lolita Pille .

Lundi 3 septembre 2007 à 18:17


" Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions. "




"   Mon âme s'envole portée par tout le bonheur que tu m'as donné. La vie est merveilleuse, Arthur, c'est lorsqu'elle se retire sur la pointe des pieds que l'on s'en aperçoit, mais la vie se goûte à l'appétit de tous les jours.
    A certains moments, elle nous fait douter de tout, ne baisse jamais les bras, mon coeur. Depuis le jour où tu es né, j'ai vu cette lumière dans tes yeux, qui fait de toi un petit garçon si différent des autres. Je t'ai vu tomber et te relever en serrant les dents, là où tout enfant aurait pleuré. Ce courage, c'est ta force mais aussi ta faiblesse. Prends garde à celà, les émotions sont faites pour être partagées, la force et le courage sont comme deux bâtons qui peuvent se retourner contre celui qui les utilise mal. Les hommes aussi ont le droit de pleurer, Arthur, les hommes aussi connaissent le chagrin. "

Et si c'était vrai..., Marc Lévy .

Vendredi 31 août 2007 à 23:32



J'ai changé, je m'en rends bien compte. Peut être à cause de toutes ces choses qui m'insupportent de plus en plus. Peut être parce que ces deux colonies m'ont fait vivre différement, et apprécier ces choses tellement simples qu'on oublie qu'elles existent. Peut être aussi qu'écouter Guérilla Poubelle et Les Betteraves renforce ce dégout que j'éprouve envers cette société de consommation gerbante. Soit. C'est surtout de l'incompréhension qui est à l'origine de ce dégout. Nous vivons dans un monde étrange. On se plaint tous de ce monde de merde, de la société, et bla et bla. Faut avouer qu'on se bouge pas vraiment le cul non plus hein. Sur la plage, j'ai totalement halluciné en voyant les lectures de ces dames. Les magazines people, ou pour les adolescentes. Wa-ouh. Le monde ira loin avec des hobbies de la sorte. J'ai jamais compris, et ne le comprendrais jamais surement, pourquoi les gens s'intéressent à la vie d'autres gens qu'ils ne connaissent même pas. Savoir que untel a couché avec untel pendant que untel faisait bronzer sur une île c'est palpitant. Of course. Plaignez vous de la connerie humaine après hein. Les gens en veulent toujours plus. Regardez, un exemple ultra simple que tout le monde comprendra, les lecteurs de Public et Jeune&Jolie y compris : la technologie, et plus particulièrement les téléphones portables. Un téléphone étant initialement fait pour appeler et être appeler (les sms aussi, je vous l'accorde), maintenant, on peut prendre des photos, mettre des milliers de chansons, aller sur internet, regarder un film, jouer à des jeux vidéos et j'en oublie très certainement. On en oublierait presque le principal. A quand le téléphone-brosse à chiottes? On part dans des délires complètement artificiels, et inutiles. Le monde devient abruti et superficiel, de mon avis. Il y a des choses ultra plus importantes, et on s'occupe de la nouvelle coiffure à la mode ou du dernier mp3 3000 Go sorti. Est ce qu'on a vraiment besoin de tout ça ? Bien sûr ... Que non. Les gens ont vécu pendant des siècles avec beaucoup moins mais ne sont pas morts de ça. Quel est l'intérêt de toujours vouloir avoir un téléphone dernier cri, qui coûte la peau des fesses, et donc ruine vos parents, et en plus de ça pollue un max parce que, of course, vous ne donnez pas vos vieux portables à recycler. Ca coule de source. N'oublions pas que le copal, minéral indispensable aux portables, est extrait d'une forêt qui n'est autre que l'habitat des gorilles. Qui sont en voie d'extinction bien entendu. Achetez un portable, tuez un gorille. Bravo à tous, votre vanité vous perdra. On crée des objets de plus en plus inutiles, on les vend, et les gens les achètent. Félicitations vous n'y êtes pas. La fainéantise vous pousse aussi. Très intéressant des stores électriques, c'est tellement éprouvant d'aller fermer ses volets avec ses petites mimines. C'est tellement mieux d'acheter un sèche linge, plutôt que d'attendre que le linge sèche tranquille. Oh my god c'est horrible d'attendre une petite journée. Pardonnez-moi j'étouffe. J'arrive même plus à rester devant ma télé. Les publicités me mettent hors de moi, les films me paraissent tous artificiels et invraisemblables, même les meilleurs, et je délaisse mon ordinateur de plus en plus. Ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi. Mais finalement non. Je n'ai pas à m'excuser, on est tous coupables, en définitive.
C'est écoeurant.

Vendredi 31 août 2007 à 16:23


A défaut d'pouvoir écrire, je sais toujours photographier.

Jeudi 23 août 2007 à 22:59


Ce soir j'ai fait la liste des choses que je veux faire avant de mourir. Me marier et avoir des enfants n'y figurent pas. Au lieu de ça, voyager, nettoyer les plages lors des marées noires, partir faire de l'humanitaire en Afrique et parler grec.
Camper pendant six semaines vous remet les idées en place. Je sais ce que je veux, je connais l'indispensable et j'oublie l'inutile et le futile. J'ai repris goût aux choses simples. Mais je n'arrive plus à écrire, de ce fait je prends mes distances quant à ce blog rempli de vide.
A bon entendeur .


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