Dimanche 11 janvier 2009 à 20:05

Je suis lasse. Tous les weekends, la même chose, ou presque. Tous mes weekends sont baignés de larmes et de fatigue.
Avec tout ce temps passé loin de toi. 
Et pour seule réjouissance, l'espoir que le cauchemar prenne fin dans un an et demi, mais surtout que j'aille dans une école en région parisienne. Je ne m'imagine même pas faire tout ça pour me retrouver encore plus loin de toi, à l'autre bout de la france.
Et cette putain de fierté qui ne me fera pas lâcher prise tant que je ne serai pas arrivée au bout.

La vérité, c'est que je suis faible. J'ai cru être assez forte. 
Erreur .

Dimanche 23 novembre 2008 à 18:03


Honnêtement, est-ce qu'il ne suffit que de ne pas être sur les photos pour être oubliée ?!

Ma vie sociale est un désastre, on n'se change pas.

Samedi 1er novembre 2008 à 22:40


Ne jamais écouter sa mauvaise humeur, ne jamais l'exprimer, pour surtout, ne rien gâcher. Tâcher de ne s'habituer à rien. Préserver la passion, qu'elle reste intacte et entière.
Et l'aimer chaque fois plus.

Samedi 11 octobre 2008 à 14:41



On n'écrit pas sur ce qu'on aime, sur ce qui ne pose pas problème. On n'écrit pas qu'on manque de rien, qu'on est heureux, que tout va bien. On n'écrit pas la chance qu'on a, pas de chanson d'amour quand on en a, voilà pourquoi je n'écris rien sur toi .

 

 

Dimanche 31 août 2008 à 22:14

On s'disait qu'on verrait plus tard. On avait le temps. Hélas, le 2 septembre approche à une vitesse fulgurante. Nos instants vont se raréfier. On s'est quittés à la gare il y a à peine dix heures, mais tu me manques déjà tellement. Cinq minutes après j'avais déjà les yeux brouillés. A l'idée de ce qu'il m'attend. De ce qu'il nous attend. Allez on y croit, on sera fort, on survivra. Je vais compter les jours de chaque semaine en attendant de te revoir. J'vais attendre tes appels. Et on se retrouvera, plus beaux et plus amoureux que jamais.
Putain j'en deviens niaise, c'est dingue, j'me reconnais plus.
J't'ai même pas dit que j't'aimais. Ça reste coincé dans le fond de la gorge, je crains.

Vendredi 22 août 2008 à 23:00


Tout est pour le mieux, mais les coins d'ombre subsistent. Persistent. On essaie de ne pas y penser, on repousse. On a encore beaucoup de temps. Mais déjà des ébauches de questions. Que fera-t-on quand on n'aura plus le temps de repousser la réflexion ? Et déjà à l'horizon se profilent les ultimatums, le renoncement, les regrets. Quand la Raison et les Idées s'opposeront. Quand l'Amour signifiera Inévitable Renoncement. Vivre avec les souvenirs de nos combats passés ou envisagés. Le déchirement de se dire que l'on a pas fait ce que l'on a toujours voulu faire, parce qu'il le faut. Se ranger. Aimer. Fonder une famille peut-être. Trouver un travail nous permettant de bien vivre et bien les élever. Abandonner la lutte, les voyages pour améliorer tout ce qu'on voudrait améliorer. Accepter le fait qu'on ne changera plus rien, mais que peut-être quelqu'un d'autre le fera. Ou pas. Garder ses Idées dans un pli de sa mémoire, savoir quelles sont là, mais ne plus rien en faire. Dresser le bilan de ce gâchis. Prendre conscience de l'étendue des dégâts.
Avoir été impuissante et incapable. Lâche et égoïste.

On arrête de prendre des risques quand on aime .

Lundi 11 août 2008 à 22:09



On dévorera chaque instant, même si le temps vient à manquer.
 

Lundi 11 août 2008 à 21:49

A toutes ces fausses amitiés qui ne passent pas l'été.


 ' Je m'en vais, il faut savoir se débarrasser des amitiés encombrantes.
  '

Voyages chez les morts, Eugène Ionesco .



Dimanche 3 août 2008 à 21:51

L'erreur, c'est peut-être de trop s'aimer. De ne plus réussir à se quitter. Ne plus vouloir se lâcher, ne plus desserrer nos doigts. Rester enlacés, et penser à l'avenir. Louper un train, plus le suivant. Imposer ces sorties à mes parents, sans leur demander leur avis. Je suis lasse de devoir demander la permission. On s'aime, ou presque. La seule chose qui importe c'est de passer du temps ensemble. Continuer à s'aimer. Je voudrais pouvoir répondre d'accord on s'en va et qu'on parte dans la minute. C'est l'indépendance qui me manque. J'étouffe. J'ai passé l'âge je crois. Et je ne pense pas me tromper en me disant mature. D'ailleurs, c'est ce qu'il dit tout le temps, qu'il faut savoir se lancer des fleurs de temps en temps parce que personne d'autre ne le fera. Histoire plutôt classique pourtant. Limite clichée. Il est de neuf ans mon ainé, c'est vrai. Il travaille, je commence ma vie étudiante. Mais il y a une sorte d'alchimie, une force absolument irréelle, incompréhensible. Je vis ce que j'ai toujours rêvé de vivre, mais j'avais cessé d'espérer, d'y croire. Pour moi, tout était perdu, le problème, c'était moi. Et puis, on s'est mis ensemble, sans trop savoir pourquoi. On a essayé. Et l'impensable s'est produit. J'aurais jamais imaginé qu'on puisse m'aimer à ce point. Ni que ma famille nous considérerait avec si peu de sérieux, autant de mépris. Et ça fait mal. Les études restent ma priorité. Mes études restent sa priorité. Mais ils font la sourde oreille. Je tombe de haut, de très haut même.


Samedi 26 juillet 2008 à 12:33

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