Samedi 26 juillet 2008 à 11:13

Introspection. & tentative de compréhension.

A trop chercher, à accepter n'importe qui / quoi trop vite, on tombe sur n'importe qui / quoi. Et surtout pas sur ce que l'on cherche. A l'avenir, j'essayerai de discerner la drague de l'amusement. Pour ne pas gâcher les fins de soirée. Et si hésitation il y a, en rester là.
Finalement, les gens qui ont l'air bien à première vue le sont rarement. Encore une semaine et je passe à autre chose. Aucun scrupule, ni sentimentalisme. Je suis jeune, et je savais d'entrée que la différence d'âge serait très prononcée. Et puis j'ai oublié. Les histoires rapides, je connais, je sais faire. Mais les Vraies, me sont inconnues. La rapidité vient de ma non confiance en moi. Je suis gênée, ne sais pas quoi faire ni penser. Alors on conclut, vite, vite, et après on est tranquilles. C'est fait, on sait à peu près quoi penser, quoi faire. Erreur. On sait comment agir, mais pas quoi envisager.
Avant, je partais négative. On ne s'intéressait pas à moi. Inconcevable. Maintenant, c'est différent. On s'intéresse à moi. Mais de quelle façon ? Il parait que je commence à avoir du succès. Paradoxe. Je suis discrète, je parle peu. On ne me connait pas. Je les connais mais la réciproque n'est pas vraie. Il me voit uniquement. Mais je ne suis pas ce qu'on croit. J'ai l'air sérieuse, timide. Je mets des décolletés, certes. Et pourtant, je bois, parfois trop. Je suis une fille facile, sans doute trop. Je ne suis pas sentimentale, je n'ai même, pour ainsi dire, pas de coeur. Mes ventricules ne sont plus focntionnels. Mais j'espère trop. Toujours trop. Je sais prendre du recul, le recul nécessaire à propos de chaque chose. Mais c'est encore trop long à mon goût. Il me faut 24h pour digérer les évènements. C'est peu, mais pas suffisant. Les debriefings de soirée se font le lendemain. Alors on continue, oui, non ? Pourquoi pas. Mais honnêtement, je m'en fous, et lui aussi. Pourquoi ai-je alors répondu pourquoi pas, au pire ça durera le temps que ça durera. Non, non & non. On ne continue pas. Je veux pas de tout ça. Je ne veux pas de ce malaise en sa présence, d'ailleurs je ne veux plus de sa présence du tout. Je ne veux plus non plus croiser des gens, et sentir leurs regards sur moi. Entendre des rires et avoir peur d'en être la cause. Non. Je suis jeune. Ils sont vieux. Laissez-moi.
Je crois que je passe pour la petite fille naïve qui saute dans les bras du premier venu. La petite fille qui s'accroche, qui s'attache. Qu'on ne voudrait pas blesser. La petite sentimentale. Qui a tout à apprendre.

Je passe pour ce que je ne suis pas.


Samedi 19 juillet 2008 à 11:23


    Laissons faire tout cela.
    Puisque de toute façon nous brûlons, ne brûlons pas d'impatience. Dansons plutôt en rond, ou bien tenons-nous tous, innombrables que nous sommes, la main dans la main ou bras dessus dessous vers l'éternité du rien, les paradis du silence. Dépêchons-nous au lieu de nous accrocher, allons, courons d'un pas alerte.
    Hélas, qui peut garantir que nous n'en sommes qu'au premier cercle. Le deuxième sera peut-être pire.

Voyages chez les morts, Eugène Ionesco .




Dimanche 13 juillet 2008 à 16:54


Je hais les gens faux autant que je les admire.

Jeudi 3 juillet 2008 à 21:19


Je suis fatiguée comme jamais. La nuit je me réveille aux alentours de 4h, je mange et bois un peu, et tente avec difficulté de me rendormir. Réveil définitif avant 9h30. J'refais de l'eczema. Ma gorge est stable, donc en piteux état. Une angine qu'il m'a dit lundi. Mouais, les médicaments ne font rien. J'ai mal. Ma gorge a rétréci de moitié. Quand je regarde ma gorge dans un miroir, ça me fait penser aux boyaux des mulots que le chat ramène. Appétissant à souhait. En rentrant de l'inscription en prépa j'ai plus ou moins craqué. J'aime pas être très fatiguée, j'me mets à pleurer sans raison, ou presque. Ca fait trop longtemps que j'ai mal, que je respire et dors mal. J'arrive à bout. Peut-être que quand j'aurais les résultats ça ira mieux. Ou pas. J'ai une tête abominable. Dans la voiture, je m'observais dans le rétroviseur. Deux cernes sous chaque oeil, si c'est pas la classe hein. Et puis les inscriptions c'est super. Tu sais qu'en prépa il faut travailler beaucoup, tu sais déjà tout d'entrée, pas besoin qu'on te le répette. Mais non. Pendant une heure ils te répettent que tu devras travailler des heures et des heures, que tu ne devras pas les compter. Que tu dormiras peu et que tes résultats seront minables. Que tu n'auras pas de temps pour une activité extra scolaire. Ni pour quoi que ce soit d'autre. Le meilleur dans tout ça, c'est que tu arrives motivé, et après la réunion tu repars démotivé. C'est coule. De la lecture pour les vacances. Et les langues à travailler. Youhou. Reposez vous un maximum pendant vos vacances, ne prenez pas d'avance sur le programme, reposez-vous. Et quand on y arrive pas ? Et quand on travaille jusqu'au 31 aout ? Haha. J'suis en train de me dire que l'année prochaine, si je tombe malade, j'aurais pas le temps d'aller chez le médecin parce que j'aurais du travail. Si c'est t'y pas génial ça. Faut que j'réinstalle Photofiltre à l'occasion. Et ya du monde à la maison, même si ça a pas l'air de me réjouir, c'est bien, ça m'occupe. Et puis finalement, les gens ne me manquent pas. Mot de passe ce weekend.

Lundi 30 juin 2008 à 15:06


Finalement, rien ne m'étonne. Les projets tombent à l'eau l'un après l'autre. Plus de nouvelles de quiconque. On dira officiellement que c'est parce que j'ai plus eu internet pendant une semaine et que mon crédit est très limité, que je tombe dans l'oubli. Mes amis, j'en pense pas moins. Mise en place d'un mot de passe bientôt, parce que merde. Pour les éventuels trois derniers lecteurs, ben demandez-le moi. J'suis contente d'avoir réussi à m'occuper plus ou moins tous les jours, j'vous aurais bien dit merci, mais je n'peux que me remercier, et remercier la piche. J'ferai pas d'effort, j'ferai plus d'effort. De toute façon, j'suis malade, alors j'ai plus de force ni d'énergie. Juste des amygdales de la taille de boules de ping pong. Une gorge plus que rétrécie de moitié, et de grandes difficultés pour m'alimenter, respirer, mais surtout dormir à cause de la douleur. Mais tout va bien. J'suis ultra déçue mais à la limite, j'ai envie de dire que le mois de septembre n'est plus si loin, alors, j'arriverai surement à vous remplacer hein, tant pis.
Ne me parlez plus de sorties, de soirées, de projets.
J'sais très bien qu'j'suis pas/plus conviée, ou que ça tombera à l'eau.

Merde.

Mardi 17 juin 2008 à 18:19

Bonjour.

Moi c'est Laura. Ma vie est fantastique. J'ai des hobbies de dingue, alors pour m'occuper parce que je m'ennuie, je passe mon temps libre à travailler, un des rares domaines où j'assure à vrai dire. J'excelle dans l'art de comprendre de travers ce qu'on me dit. Mes histoires d'amour sont toujours courtes et sans amour. Et pour couronner le tout, je ne me fais pas larguer, je m'auto-largue. Bien entendu, j'ai besoin d'un petit mois pour me rendre compte de la situation. J'ai l'espoir qu'un jour je ne me réveillerais pas trop tard, ou que je comprendrais ce qu'on me dit. Par ailleurs, je suis incapable de dire ce que je ressens, ou mes intentions, je préfère sous-entendre et m'enfuir quand je pourrais rendre les choses concrètes.
Mais sinon je vais bien, j'aime ma pitoyable vie. Et je souris, parce qu'il parait que ça rend un peu moins laid.
A article pitoyable, photo pitoyable. A bon entendeur, salut !

Mercredi 11 juin 2008 à 22:01


Finalement, je commence à me demander si ça ne serait pas tout simplement mon ego qui ne supporte pas de le laisser partir. Parce qu'il ne me manque pas, en ce moment. Faut dire que j'ai un emploi hyper chargé, entre les révisions, les révisions et les révisions. Pas trop de temps pour penser à quoi que ce soit d'autre. Mais. Chépa. Et puis, y a l'effet Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis, on dirait. J'faisais la forte, il hésitait. Maintenant je cours derrière, et il ne me répond plus. C'est peut-être parce que j'arrive pas à l'atteindre que je le veux absolument. Chépa. Le fait est que je passe de bonnes journées, mais me poser sur msn chaque soir me mine le moral. Alors j'me couche en lisant mon livre déprimant. J'me réveille pas bien, et puis je monte le son, j'me force un peu, et tout va de nouveau bien. Etrange. M'enfin, le temps passe, les portes se ferment. Les voies deviennent sans issue, et la distance se crée, s'amplifie. Tant pis.
Je l'aimais bien, finalement. Mais j'l'aime encore plus quand il est inaccessible. Il parait ( d'après Rousseau ) qu'il y a plus de jouissance à désirer quelque chose qu'à le posséder, parce qu'après on arrête de se l'imaginer à sa façon et parfait, l'image devient bien réelle, bien décevante. Le désir permet d'imaginer, d'enjoliver. Il n'y a plus de magie à posséder.



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Dimanche 8 juin 2008 à 21:39


L'absence de l'objet réel n'est pas synonyme de privation, de souffrance. Au contraire, le désir ne jouit jamais plus de son objet qu'en son absence car le fantasme le parant de toutes les perfections, rien ne peut altérer le plaisir qu'il suscite.

*


" Malheur à qui s'abandonne aux pièges du désir non réfléchi ! " car au lieu d'affirmer la puissance d'exister sous la forme de la joie, le désir concourt alors à la mutiler en l'aliénant dans de vaines espérances et des satisfactions chimériques.

Vendredi 6 juin 2008 à 21:35


J'ai vraiment l'impression d'être une boulette. Il me manque ce con. J'excuse tout le mauvais et ne garde que le bon, le meilleur. Il était là, et je ne lui portais pas une grande attention. Maintenant, il est parti. Au début, ça ne me faisait rien, un léger pincement au cœur à la limite, mais vraiment très léger le pincement. A présent j'ai envie de le voir. Ses bras me manquent. Ses attentions aussi. Peut-être que ce n'est pas lui qui me manque, mais ses bras et ses attentions. Nuance. J'en sais rien. Mais ça m'perturbe, ça me fait chier même ouais. Les dernières fois il était hésitant. J'me montre trop détachée peut-être, trop indifférente. Chépa. Je sais qu'il me manque, ça suffit bien assez. Et puis ça marcherait pas, j'le sais bien. Mais quand même. Si j'reviens, il va m'jeter, c'est sûr. Alors bon. Est-ce que je dois vraiment lui courir après, remballer toute ma fierté et me montrer vulnérable ? Arf. J'en doute.
Mais j'étais tellement bien dans ses bras, merde.
Moi j'suis la fille qui s'attache pas à la personne qu'elle a, mais à celles qu'elle n'a pas ou plus. Cherchez l'erreur.
Et puis finalement, je sais même pas si j'suis pas complètement à côté de la plaque. Dernière heure du dernier cours aujourd'hui. Fini les cours du lycée. Fini le train-train, mes habitudes, les visages qu'on connait et reconnait toujours. Les yeux qui s'illuminent quand on se croise. Toutes ces connaissances qu'on va perdre. Dans deux semaines, les épreuves seront passées, on va s'oublier, se regretter. J'suis contente de partir, mais pas maintenant aurait été mieux. Je perds ma blonde et ça me tue. Je vais perdre des tas et des tas de gens, et ça m'ennuie. J'passerais bien du temps avec eux, mais j'sais pas. Pas invitée, pas la bienvenue, ou peut-être que si, j'en sais rien. Mais j'les aime bien, j'les ai à peine re/trouvés. C'est bête la vie. Ca doit être un mélange de nostalgie, d'appréhension, de regrets.
Peut-être que j'mets tout ça sur son dos, et qu'il me manque pas. J'sais pas. J'sais plus.
Je sais plus rien.

Samedi 31 mai 2008 à 18:42


'     " Ca m'est égal " est mon  opinion la plus sincère concernant le monde des humains. C'est ce que les gens ont le plus de mal à admettre. On peut afficher de l'indifférence à l'égard des jardins pourvu qu'on s'intéresse à la politique féministe, ou inversement. Les deux sujets, tous les sujets, tout ce que mes amis me racontent en m'ouvrant leur coeur, ce qui les ronge, leur coûte de l'argent ou du sommeil ... m'assomme. Ce ne sont là que des épiphénomènes. En eux-mêmes, par eux-mêmes, indifférents. Mais je ne puis le dire à mes amis : c'est le plus silencieux de mes silences, ce savoir, quand il surgit en moi au détour d'une conversation au sujet des crèches ou des logiciels d'ordinateur ou du budget de la Défens ou des conflits raciaux ... Ca m'est égal.
      Le monde m'est égal.
      C'est une cause perdue, dépourvue de sens.
      Le sens, c'est moi qui le fabrique.    '

Instruments des ténèbres, Nancy Huston .

Je n'me reconnais absolument pas dans ce passage, mais putain j'adore son style sarcastique, sa dérision ... Merci Leslie de m'avoir parlée d'elle un jour :) .

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