Samedi 19 juillet 2008 à 11:23


    Laissons faire tout cela.
    Puisque de toute façon nous brûlons, ne brûlons pas d'impatience. Dansons plutôt en rond, ou bien tenons-nous tous, innombrables que nous sommes, la main dans la main ou bras dessus dessous vers l'éternité du rien, les paradis du silence. Dépêchons-nous au lieu de nous accrocher, allons, courons d'un pas alerte.
    Hélas, qui peut garantir que nous n'en sommes qu'au premier cercle. Le deuxième sera peut-être pire.

Voyages chez les morts, Eugène Ionesco .




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