Ce qui m'effraie le plus n'est pas tant d'aller à Fontainebleau, ou à Melun à la rentrée, c'est surtout de plus la voir chaque jour, de ne plus jouer au foot en histoire, ne plus faire Gilbert Montagné en espagnol, ne plus se dire que c'est pas facile et qu'il faut y aller à la main. Ne plus regarder ce lycée, ce monde ensemble et constater à quel point tout change et se dégrade. Ne plus avoir ce rayon de soleil quotidien.
Je suis intimement persuadée que je ne suis personne, et de ce fait je le deviens. J'aurais aimé qu'on me surprenne et qu'on me prouve le contraire, mais je ne me fais plus d'illusion. Je n'aime pas les grandes soirées où tout le monde se connait et s'amuse. Je ne me sens jamais aussi seule quand dans ces soirées-là. Je deviens maître dans l'art de passer inaperçu et de s'effacer.
J'ai toujours su où je voulais aller, pourquoi et par quel moyen y parvenir. Mais depuis peu, tout ce qui était considéré comme acquis et sûr s'estompe et s'efface. Je suis perdue et ne trouve plus aucun sens à tout ça. Je voulais être quelqu'un d'utile, qui prendrait les devants pour changer des choses, mais mon mépris pour les Hommes croit de jour en jour, et je ne vois plus l'intérêt de faire autant d'études pour aider des gens que je n'aime pas.
J'ai presque autant de raisons de rester que de partir, mais peut-être que celles de rester sont meilleures. Je crois que j'ai toujours cet infime espoir qui me dit qu'un jour peut-être les choses seront différentes et que la vie aura un sens. Pour l'heure je travaille, probablement trop d'ailleurs, parce que je suis raisonnable que je ne laisse pas mes pulsions me mener n'importe où. Je me lève chaque matin parce qu'il le faut mais sans grande conviction. On se donne des buts dérisoires pour avoir la satisfaction d'un jour les atteindre. Je considère que la vie n'est pas un cadeau, mais on fait avec. Je ne passerai pas les 40 ans, ni même les 30 si j'arrive à rester lucide.
Ma mère m'a dit que j'avais un air triste et pas chaleureux du tout. J'approuve entièrement. Je crois que je fais peur aux gens et que malgré moi je fais tout pour qu'ils ne m'approchent pas. Je suis froide et le resterai. La vie de famille c'est pas pour moi. La famille, et l'amour non plus, restons lucides. Je connais des gens pour une soirée, deux soirées, mais pas pour le quotidien. Je ne dois pas être tant appréciée que ça. On s'y fait à force, j'vous assure. On est sociable ou on l'est pas.
J'ai horreur de parler de moi, faut bien avouer que c'est pas des plus passionnants hein. C'est pour ça que j'refilerai cette merde à personne. J'me fous totalement d'avoir des commentaires, mes articles sont ma façon de m'exprimer, à défaut de parler d'tout ça. Laissez moi mes idées, c'est une des rares choses qui ont de l'importance à mes yeux. D'ailleurs j'ai un talent fabuleux pour perdre des gens. J'ai un p'tit noyau solide qui m'redonne le sourire, mais pour combien de temps ... On verra bien qui passe l'été.
Je suis intimement persuadée que je ne suis personne, et de ce fait je le deviens. J'aurais aimé qu'on me surprenne et qu'on me prouve le contraire, mais je ne me fais plus d'illusion. Je n'aime pas les grandes soirées où tout le monde se connait et s'amuse. Je ne me sens jamais aussi seule quand dans ces soirées-là. Je deviens maître dans l'art de passer inaperçu et de s'effacer.
J'ai toujours su où je voulais aller, pourquoi et par quel moyen y parvenir. Mais depuis peu, tout ce qui était considéré comme acquis et sûr s'estompe et s'efface. Je suis perdue et ne trouve plus aucun sens à tout ça. Je voulais être quelqu'un d'utile, qui prendrait les devants pour changer des choses, mais mon mépris pour les Hommes croit de jour en jour, et je ne vois plus l'intérêt de faire autant d'études pour aider des gens que je n'aime pas.
J'ai presque autant de raisons de rester que de partir, mais peut-être que celles de rester sont meilleures. Je crois que j'ai toujours cet infime espoir qui me dit qu'un jour peut-être les choses seront différentes et que la vie aura un sens. Pour l'heure je travaille, probablement trop d'ailleurs, parce que je suis raisonnable que je ne laisse pas mes pulsions me mener n'importe où. Je me lève chaque matin parce qu'il le faut mais sans grande conviction. On se donne des buts dérisoires pour avoir la satisfaction d'un jour les atteindre. Je considère que la vie n'est pas un cadeau, mais on fait avec. Je ne passerai pas les 40 ans, ni même les 30 si j'arrive à rester lucide.
Ma mère m'a dit que j'avais un air triste et pas chaleureux du tout. J'approuve entièrement. Je crois que je fais peur aux gens et que malgré moi je fais tout pour qu'ils ne m'approchent pas. Je suis froide et le resterai. La vie de famille c'est pas pour moi. La famille, et l'amour non plus, restons lucides. Je connais des gens pour une soirée, deux soirées, mais pas pour le quotidien. Je ne dois pas être tant appréciée que ça. On s'y fait à force, j'vous assure. On est sociable ou on l'est pas.
J'ai horreur de parler de moi, faut bien avouer que c'est pas des plus passionnants hein. C'est pour ça que j'refilerai cette merde à personne. J'me fous totalement d'avoir des commentaires, mes articles sont ma façon de m'exprimer, à défaut de parler d'tout ça. Laissez moi mes idées, c'est une des rares choses qui ont de l'importance à mes yeux. D'ailleurs j'ai un talent fabuleux pour perdre des gens. J'ai un p'tit noyau solide qui m'redonne le sourire, mais pour combien de temps ... On verra bien qui passe l'été.
On vide son sac et sa mauvaise humeur, et tout va mieux d'un coup
Je vais profiter de ma soirée posée pour parcourir ton blug =)