Vendredi 1er juin 2007 à 19:40


Un jour le temps est à l'orage, un autre au grand soleil. Un jour, ils sont tous stressés. L'un borné et pessismiste, l'autre qui ne cesse de se plaindre, qui ne supporte rien et en devient insupportable. Un autre qui dit qu'elle ne va pas bien, il faut comprendre. Et l'autre ultra stressé qui parle fort et vous engueule sans raison. L'impression que tout allait redevenir normal, et là bam, surprise, 1500 euros à payer en octobre. Comment s'en sortir. Chercher à éliminer les crédits et merci-les-impots-et leur-calcul-foireux. On replonge. C'est vrai que vingt ans de privation ce n'était pas assez. Soit. Un autre jour, on part, tong robe et maillot de bain parce-que-la robe-est-un-dos-nu. On arrive au lycée. Seule, certes, mais sereine. On se pose, on lit, on ingurgite des informations. Après vient l'heure du cours de chimie orga, l'extase totale. La jouissance extrême. Le soleil qui chauffe la peau. Le rendez-vous. Voir le noir, et le gris dans toutes ses nuances apparaître à mesure que la réaction se produit. Voir l'image se former sur le papier. Beaucoup plus satisfaisant qu'aller chez le photographe et payer. Non, là on fait tout du début à la fin. On savoure, on apprécie. On s'arrête, pour mieux recommencer la prochaine. Se perfectionner. Etre satisfaite. Se dire que ce sont les premières et qu'elles ne sont pas vraiment laides. Les prochaines seront donc meilleures. Revoir de vieilles photos. Repenser à des phrases, des souvenirs, des sourires. Et rentrer pour trouver dans sa boite de réception un court email dépourvu de réel sens, mais qui vous colle un sourire niais, parce qu'il peut dire n'importe quelle connerie, je trouverais toujours ça drôle et décalé. Vive les champignons en boite. Allez savoir d'où il sort ça. Peu importe, il me fait rire. Il est la preuve qu'on ne peut jamais savoir ce que pense quelqu'un. Surtout à des kilomètres et qui ne vous parle que par écrit. On peut se monter la tête et se dire qu'il papote avec vous pour faire passer le temps, qu'il s'en fout en définitive. On peut se monter la tête et se dire qu'il vous apprécie réellement et vous considère comme une amie. Pire on pourrait se dire qu'il regrette de vous voir si peu souvent. On peut aussi revenir sur terre, et se dire qu'imaginer ne sert à rien. Qu'imaginer fait bien souvent de gros dégats. Alors on pense juste qu'on se parle. Point barre. Ne plus chercher d'explication. Surtout quand il n'y en a pas .
Un jour, il faudra essayer de définir ce lien. Ces pensées ambigües et confuses. Tout démêler. Mais trop dangereux peut-être. Pas maintenant. Pourquoi repousser au lendemain ce qu'on pourrait faire le surlendemain ?


Par insupportable le Samedi 2 juin 2007 à 20:31
Ca m'a l'air très sympa.

L'évènement du jour a été de le croisé, accompagné. Drolement accompagné, une copine, une petite copine/amie, appele la comme tu veux. Le choc, je te dis pas. J'étais pas trop au courant qu'il était casé. J'aurais pu détruire un abribus. Et de la colère c'est maintenant passé aux regrets, à la tristesse. Je suis accro depuis Noël. Merde et re-merde. j'arrive même plus à respirer normalement.

Merci d'être là pour me lire. Biouuuuus (L)
Par insupportable le Mardi 5 juin 2007 à 21:19
NicO.. dit :
jtenais a mexcuser de ske jai ptr fai, ou ske jai ptr pa fai
NicO.. dit :
de comen jai reagi avc toi, ou justemen com jai pa reagi du tou
NicO.. dit :
jsui pa naïf,
NicO.. dit :
ni aveugle
NicO.. dit :
surmen tres idiot
NicO.. dit :
mé voial, enfin jsui desolé, et jvoulai te le dire et ne pa rien dire encor...
NicO.. dit :
tu a lair detre une fille super,
NicO.. dit :
tu l'est jen sui même certain
NicO.. dit :
et tu peu penser ske tu veu, mé je sui conten de tavoir connu,
NicO.. dit :
et jesper kon pourra gardé contact c vacs
NicO.. dit :
enfin bref voila, fallai kjte diz tou ca
Chaque singe à sa place. dit :
je réponds quoi là tout de suite ?
NicO.. dit :
je sais pas, desolé c un peu cash,
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
ca c'est sur
NicO.. dit :
mé voila fo vmt ktu sache, ke je tapreci bocou, mm si on se connai pa bcp finalemen
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
au départ c'était juste pour voir quand j'ai entré ton adresse msn. parce que tu me plaisais, jvais tle dire comme ca, enfin t'avais peut-être déjà remarqué.
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
et puis j'ai vu que finalement t'avais aussi l'air sympa. et puis j'ai vu la fin d'année arriver, et j'ai vu samedi aussi. enfin bref
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
enfin c'est un peu confus dans a
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
*dans ma tete
NicO.. dit :
samedi?
NicO.. dit :
aprem...
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
ouais ouais
NicO.. dit :
okay..
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
j'ai failli tout détruire. tu sais je m'attache aux gens que je connais pas
NicO.. dit :
ouai mé jen vo pa la peine, jai mm pa ete capable de te parlé devt les signe...
NicO.. dit :
enfin bref là je c tro koi dire
NicO.. dit :
en tou ca, t une super fille,
NicO.. dit :
putin c super con comm jdi ca....mé c super sincer
Par insupportable le Mardi 5 juin 2007 à 21:22
NicO.. dit :
et com di, on va pa perdr contact ni cet été ni lannée prochaine jespr
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
c'est cquon me disait tout le temps. il en vaut pas la peine, tout ca
NicO.. dit :
ba tu as surmen des amis tres résonné!
NicO.. dit :
mé bon jesper, jv kan mm pa finir o rang d'abruti fini, de connar, ou je c tro koi..
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
bah pas à mes yeux.. yen a surement qui te prennent pour ca
NicO.. dit :
okay
NicO.. dit :
ouai bon apres chacun c raison, mé jmenfou de c gen là tfacon
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
(je dmandais si jdevenais débile, et puis aussi quand tout sortirai)
NicO.. dit :
ouai jsui tro con...
NicO.. dit :
pk debile?
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
euh. dur à expliquer
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
une fois jt'avais croisé, et puis enfin nos regards aussi s'étaient croisés. alors ca m'avait fait plaisir. et puis d'autres jours rien. et sur msn rien.
NicO.. dit :
plusieur foi jai voulu vnir te voir, mé bon voila
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
ah oui ?
NicO.. dit :
ba on sconnaissai pa tro et voila jvoulai pa ktu croi encor plu de choz..
NicO.. dit :
enfin tu compren..
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
eu ouais jpense
NicO.. dit :
bon je revien surmen plu tar
NicO.. dit :
jpens c bien kon ai parlé
NicO.. dit :
jte souhaite une tres bonne soirée
NicO.. dit :
jtaprecie vmt bcp
NicO.. dit :
ciao
NicO.. dit :
++
*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :

*J'avais encore jamais pleuré de joie. dit :
bonne soirée à oi aussi
NicO.. dit :
merci
NicO.. dit :
bye

Par la.bouche.d-une.fille le Jeudi 7 juin 2007 à 20:25
j'admire ton écriture .. vivement le bruit de melun !
 

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