Un jour le temps est à l'orage, un autre au grand soleil. Un jour, ils sont tous stressés. L'un borné et pessismiste, l'autre qui ne cesse de se plaindre, qui ne supporte rien et en devient insupportable. Un autre qui dit qu'elle ne va pas bien, il faut comprendre. Et l'autre ultra stressé qui parle fort et vous engueule sans raison. L'impression que tout allait redevenir normal, et là bam, surprise, 1500 euros à payer en octobre. Comment s'en sortir. Chercher à éliminer les crédits et merci-les-impots-et leur-calcul-foireux. On replonge. C'est vrai que vingt ans de privation ce n'était pas assez. Soit. Un autre jour, on part, tong robe et maillot de bain parce-que-la robe-est-un-dos-nu. On arrive au lycée. Seule, certes, mais sereine. On se pose, on lit, on ingurgite des informations. Après vient l'heure du cours de chimie orga, l'extase totale. La jouissance extrême. Le soleil qui chauffe la peau. Le rendez-vous. Voir le noir, et le gris dans toutes ses nuances apparaître à mesure que la réaction se produit. Voir l'image se former sur le papier. Beaucoup plus satisfaisant qu'aller chez le photographe et payer. Non, là on fait tout du début à la fin. On savoure, on apprécie. On s'arrête, pour mieux recommencer la prochaine. Se perfectionner. Etre satisfaite. Se dire que ce sont les premières et qu'elles ne sont pas vraiment laides. Les prochaines seront donc meilleures. Revoir de vieilles photos. Repenser à des phrases, des souvenirs, des sourires. Et rentrer pour trouver dans sa boite de réception un court email dépourvu de réel sens, mais qui vous colle un sourire niais, parce qu'il peut dire n'importe quelle connerie, je trouverais toujours ça drôle et décalé. Vive les champignons en boite. Allez savoir d'où il sort ça. Peu importe, il me fait rire. Il est la preuve qu'on ne peut jamais savoir ce que pense quelqu'un. Surtout à des kilomètres et qui ne vous parle que par écrit. On peut se monter la tête et se dire qu'il papote avec vous pour faire passer le temps, qu'il s'en fout en définitive. On peut se monter la tête et se dire qu'il vous apprécie réellement et vous considère comme une amie. Pire on pourrait se dire qu'il regrette de vous voir si peu souvent. On peut aussi revenir sur terre, et se dire qu'imaginer ne sert à rien. Qu'imaginer fait bien souvent de gros dégats. Alors on pense juste qu'on se parle. Point barre. Ne plus chercher d'explication. Surtout quand il n'y en a pas .
Un jour, il faudra essayer de définir ce lien. Ces pensées ambigües et confuses. Tout démêler. Mais trop dangereux peut-être. Pas maintenant. Pourquoi repousser au lendemain ce qu'on pourrait faire le surlendemain ?
Un jour, il faudra essayer de définir ce lien. Ces pensées ambigües et confuses. Tout démêler. Mais trop dangereux peut-être. Pas maintenant. Pourquoi repousser au lendemain ce qu'on pourrait faire le surlendemain ?
L'évènement du jour a été de le croisé, accompagné. Drolement accompagné, une copine, une petite copine/amie, appele la comme tu veux. Le choc, je te dis pas. J'étais pas trop au courant qu'il était casé. J'aurais pu détruire un abribus. Et de la colère c'est maintenant passé aux regrets, à la tristesse. Je suis accro depuis Noël. Merde et re-merde. j'arrive même plus à respirer normalement.
Merci d'être là pour me lire. Biouuuuus (L)