Tu sais, en un an, on aurait pu se voir plus souvent. Se parler. Faire mieux que de se croiser par hasard, de parler quelques courtes minutes et de s'en retourner. Etre à une même soirée, se dire bonjour, et ne plus se reparler de la soirée. On aurait pu prendre le temps de se voir. De parler. Se ballader au bord de l'eau, ou à l'abri des arbres. Se raconter des conneries, comme on sait si bien le faire. Tu aurais parlé musique, et je t'aurai écouté, pleine d'admiration. Tu aurais voulu te taire un peu, mais ta passion t'en aurais empêcher, et moi aussi. On aurait pu se bousculer, pour mieux se rapprocher. Chahuter. Rire. Avoir un immense sourire indécrochable. Au détour de nos jeux, nous aurions pu nous apprécier, peut-être même nous aimer, qui sait. On aurait profité de chaque seconde, et vécu pleinement ces instants. Tu aurais pu m'apprivoiser le coeur, ou me l'arracher. Mais tu aurais fait quelque chose, au moins.
Je fais comme toi, je joue la carte de l'indifférence. Le nombre de fois où j'ai pu passer près de toi, tu étais trop occupé pour me voir, ou bien le cachais-tu. C'est vrai qu'après tout, toi aussi, tu as fait pareil. Je ne te voyais qu'après.
Jamais je n'ai voulu m'imposer, j'ai toujours eu peur de déranger. Toi, et tous ces gens; moi et ces quelques personnes. Tout ce temps qu'il te manque, toutes mes habitudes que tu connais, toutes ces heures où, si tu le voulais tu pourrais me rejoindre. Toutes ces choses que j'aurais voulu partager avec toi. Mais ne gachons rien. Laisse-moi ces rêves auquels je ne crois pas et je ne crois plus. Reste là où tu es, comme tu sais si bien le faire. Continue de me faire rire et sourire. Tu ne soupçonnes pas tout ce pouvoir que tu as sur moi. C'est encore mieux, tu en deviens redoutable.
Je fais comme toi, je joue la carte de l'indifférence. Le nombre de fois où j'ai pu passer près de toi, tu étais trop occupé pour me voir, ou bien le cachais-tu. C'est vrai qu'après tout, toi aussi, tu as fait pareil. Je ne te voyais qu'après.
Jamais je n'ai voulu m'imposer, j'ai toujours eu peur de déranger. Toi, et tous ces gens; moi et ces quelques personnes. Tout ce temps qu'il te manque, toutes mes habitudes que tu connais, toutes ces heures où, si tu le voulais tu pourrais me rejoindre. Toutes ces choses que j'aurais voulu partager avec toi. Mais ne gachons rien. Laisse-moi ces rêves auquels je ne crois pas et je ne crois plus. Reste là où tu es, comme tu sais si bien le faire. Continue de me faire rire et sourire. Tu ne soupçonnes pas tout ce pouvoir que tu as sur moi. C'est encore mieux, tu en deviens redoutable.